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Retour de lecture Journal d'une évaporation

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Ce livre est un véritable coup de cœur ! Tout part d'un malentendu et l'histoire se construit peu à peu. Fraichement séparé, le personnage principal décide de tout plaquer, de disparaitre, de "s'évaporer". Mais les circonstances le guideront à se trouver lui-même et à faire des rencontres atypiques qui vont changer sa vie ainsi que lui-même. D'un style enlevé, humoristique et parfois caustique, on se laisse facilement porter et on s'attache à ce personnage. Dans un sursaut, il décide d'être écrivain, il nous entraine dans sa reconstruction. Bref, on se laisse porter et la fin est grandiose et belle. La version papier à commander  [ici]  – La version numérique  [ici] D'autres retours de lecture sur Babelio Journal d'une évaporation Hervé Fuchs tous les livres sur Babelio.com

Journal d'une évaporation, retour de lecture

C'est encore mieux quand ce sont les autres qui en parlent. Ci-dessous, un retour de lecture de "les livres d'Anne", sa page Facebook [ici] , son compte Instagram [ici] . * * * Je viens de terminer "Journal d'une évaporation" d'Hervé Fuchs, lecture faite dans le cadre d’un SP non rémunéré pour les éditions Librinova. Une drôle de coïncidence pousse le personnage principal et narrateur de cette histoire à tout remettre en question : sa vie, son travail et toutes les choses composant son quotidien. Ce roman est écrit sous la forme d'un journal intime. Il y raconte tout ce qu'il lui arrive, ses remises en question et surtout, son envie de s'évaporer. La plume de l'auteur est fluide, percutante, parfois poétique. J'ai aimé que le narrateur s'adresse directement à moi. Ce roman est rythmé par des chapitres courts. Il évoque des sujets de société avec humour et philosophie. C'est une très belle découverte ! @hervefuchs #bo

Au bal des enragés, je te réserve ma première danse

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Ce matin, j’ai encore le majeur contrarié, je butte sur le do de cette gamme en si mineur. Il faudra bien, un jour, que je me rende à l’évidence, je suis un piètre musicien, mais pour l’heure, je persiste et comme pour toute chose accomplie, sans talent, sans goût, je désespère. Je le sais pourtant. Rien ne peut sortir de véritablement convaincant sans une once de plaisir, c’est même l’inverse qui se produit, chaque accord est empreint de cet ennui contagieux. Le partager est obscène, mais je persiste, car abandonner la musique serait un échec, ne plus être à la hauteur de mon désir, celui de dire. Sans la musique, je suis une coquille vide, un écho atone ricochant sur les murs d’un appartement en sous-sol, vidé de tout mobilier. Alors, je trime, comme d’autre danse. Le travail paye toujours, l’obstination en est le carburant, peu importe les sacrifices, il ne peut pas en être autrement. Des gammes, toujours et encore, à s’en arracher la peau sous mes ongles coupés ras. J’y crois dur
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